Le tatami est peut-être l’élément le plus emblématique de la décoration intérieure japonaise. Il habille le sol de la plupart des édifices traditionnels, notamment dans les temples et les ryokans.
À HOSHINOYA Tokyo, le sol de l’ascenseur est même recouvert d’un tatami !
Et s’il est moins commun d’en trouver chez les particuliers, nombreux sont ceux qui ont néanmoins une pièce avec un sol en tatami que l’on appelle washitsu, c’est-à-dire une pièce de style japonais.
La fabrication du tatami est un processus chronophage. Traditionnellement, le jonc tressé est cousu tout autour d’un cœur en paille de riz. Mais aujourd’hui, de nombreux fabricants ont remplacé cette paille par des copeaux de bois ou par de la mousse de polystyrène comprimé, et ce, afin d’éviter les insectes qui sont attirés par la paille de riz.
Un tatami simple mesure généralement un peu moins d’un mètre sur deux, à quelques variations régionales près, et il est composé de centaines de joncs. En guise de finition, le rebord du tatami est décoré d’un brocart.
Peut-être serez-vous surpris d’apprendre que le tatami est initialement de couleur verte. Il prit sa fameuse couleur jaune au fil du temps. Après quelques années, le tatami est retourné pour lui donner une nouvelle vie, et il est en général remplacé intégralement après dix ans.
Naturellement ferme et souple à la fois, il sert traditionnellement de sommier sur lequel les japonais déroulent un matelas fin, appelé futon, chaque soir.
Vous pourrez en faire l’expérience par vous-même à Hoshino Resorts KAI Atami.
Un tout dernier conseil : n’oubliez pas d’ôter vos chaussures ! Même les chaussons ne sont pas les bienvenus sur le tatami !
Soleil Rouge